je suis verticale
C* vient de créer son blog, c’est ici. Et cela commence très bien.
C* vient de créer son blog, c’est ici. Et cela commence très bien.
Notre atelier n’a pas encore de nom. Une liste est affichée sur la porte, on fait une croix devant les propositions qui nous plaisent le plus. Difficile de se décider. En attendant, la vie y est douce, l’ambiance studieuse et pâtissière. Petite présentation : C* (journaliste et rédactrice), Caroline (ici et là), Charlotte (ici), Vincent (ici et là), et Clément (dessinateur). Merci à Aurélie et à Julia, qui ont fait le lien.
Un article sur mon Bienenzucht nach Samuel Beckett ici. Jean-Baptiste Joly (de Solitude) et Gernot Krämer (traducteur) viennent de m’écrire pour me dire qu’Erika Tophoven, la traductrice allemande (avec son mari Elmar) (et amie) de Beckett s’est beaucoup amusée en lisant le livre. Je me demandais comment les spécialistes prendraient mon acte de piraterie. Pour l’instant avec bienveillance et humour, c’est rassurant.
Caroline a apporté des cookies au beurre de cacahouètes à l’atelier. Heureusement que je viens à vélo.
Je viens de recevoir un email d’une jeune philosphe rencontrée à Solitude il y a un mois et demi. Nous avions échangé quelques mots sur le pas d’une porte, et cela avait très agréable. Elle me joint un texte qu’elle a écrit, en anglais : Intervals, possibilities, and encounters: The trigger of a ruptured history in Bachelard. Mon esprit paresseux passe son temps à être mis à rude épreuve. J’aime lire de la philosophie, même si je pense que je n’en saisi que la surface, il y a quelque chose d’inspirant dans les miettes que j’arrive à attraper. Monika a deux blogs, ici et là.
Je suis toujours dans la lecture (j’avance lentement, d’autres livres m’occupent aussi) du Lewis Carroll, une réalité retrouvée, de Karoline Leach (Arléa).
« Dans le fossé qui sépare ce qui existait et ce que les biographes, les mémorialistes, les critiques littéraires et les psychanalystes sont parvenus à « voir », se trouve l’histoire de nos véritables rapports avec Carroll et Alice.
Donc si vous voulez bien le lui pardonner, cette exploration ne concerne pas principalement Charles Lutwidge Dodgson <le vrai nom de Lexis Carroll> ; elle vise à essayer de comprendre comment nous en sommes venus à le perdre. »
Pour la société, nous ne sommes que des prétextes.
Ce matin, Yong De Min Feng organic 2006.
Je suis samedi et dimanche au salon du livre de Larmor-Plage, plus d’infos ici !
Sinon je réécoute aujourd »hui Neutral Milk Hotel, et bon dieu quel groupe (là une instru) :
Sur ma table de chevet, Why I write, d’Orwell. Et j’ai lu il y a déjà quelques semaines le nouveau livre jeunesse de Nathalie Kuperman (je préviens, c’est une amie), La liberté est une poussière d’étoiles. C’est un conte sur le libre arbitre, et c’est magnifique.
Je suis samedi à Lille, dans le cadre d’Escale des Lettres, pour deux (?) débats/rencontres.
Sur ma table de chevet, Chine trois fois muette, de Billeter. Encore un livre passionnant du spécialiste de Tchouang-Tseu, géopolitique cette fois. Belle attaque contre ce qu’on nous vend comme l’objectivité économique. J’en reparle bientôt.
Dalibor et moi sommes voisins, à Nantes. Je lis son Brut (Seuil) et pour l’instant c’est extra. Il est venu nous rendre visite à l’atelier (bientôt les présentations de toute la petite équipe). Forcément on a parlé boulot. Il y a deux choses dont j’aime beaucoup parler : amour et écriture. Je suis passé à une soirée vendredi dernier, c’était très sympa, chaleureux (on a parlé de livres et de la mort, donc c’était vraiment dans mes cordes), mais dès qu’il y a plus de quatre personnes dans une pièce je ressens une brutale dépressurisation et je n’ai qu’une envie, fuir pour sauver ma peau.
Sandrine Bonini et moi sommes au salon du livre de Montreuil ce soir à 19 h sur le stand des éditions du baron perché. Nous y serons également dimanche à 15h30 ou 16h30.